La génération procédurale pour Star Citizen

Chris Roberts relance les ambitions pour sa simulation spatiale Star Citizen en se penchant sur le cas de la génération procédurale. Promesse d'un espace de jeu considérablement étendu, la génération procédurale est la chimère recherchée par de nombreux développeurs, dont le studio Hello Games avec son titre No Man's Sky.

L'enjeu est de taille pour Star Citizen. Les phases au sol sont confinées à des villes plus ou moins conséquentes, mais réduites à l'échelle d'une planète. La possibilité de générer des environnements permettrait d'ouvrir de nouveaux horizons à l'exploration et l'immersion. De plus, un planète « complète » disposerait d'une atmosphère, de quoi envisager plus concrètement la possibilité de passer de l'espace à une planète sans transition avec le vol stratosphérique. Toutefois, la génération procédurale doit créer des environnements cohérents et intéressants à parcourir. Alors avant de s'avancer sur ce sujet et de l'intégrer sur Star Citizen, l'intention du studio Cloud Imperium est de consacrer des fonds à une équipe de recherche et développement dédiée à cette technologie.

Cet objectif lié à la campagne de financement participatif illustre un changement de Chris Roberts. Le palier des 28 millions de dollars devait marquer la fin des ambitions supplémentaires pour Star Citizen. Les nouveaux objectifs plus simples, liés à l'ajout de vaisseaux ou de systèmes stellaires, devaient voir l'essentiel des fonds supplémentaires se destiner à l'amélioration du contenu déjà annoncé. Depuis, 11 millions de dollars ont été récoltés et Chris Roberts veut envisager d'autres moyens d'utiliser ses fonds.